31 janvier 2019 / News

Ce pour quoi il faut se battre en 2019

La nouvelle année a débuté. Si le rythme des projets et des réorganisations (etc.) se poursuit à l’AFD, nous ignorons où nous mènera le voyage cette année, où nous atterrirons et à quoi cela ressemblera au final.

Comme vous le savez tous, beaucoup de travail a été accompli en 2017 et 2018. Malheureusement, nous devons aussi constater que des valeurs auparavant fortement respectées à l’administration des douanes sont de plus en plus remises en question par le personnel. Un nombre croissant de problèmes, de questions et d’inquiétudes ne sont plus discutés avec les supérieurs hiérarchiques. En partie par crainte d’être la prochaine personne à devoir/pouvoir relever un nouveau défi, quelque part dans le paysage douanier suisse. En outre, des événements internes fuitent toujours plus souvent dans la presse, ce qui n’a pas toujours un effet positif.

De notre point de vue, il serait temps que les responsables ouvrent les yeux, qu’ils regardent et écoutent vraiment le personnel à tous les échelons de la conduite. Les tâches de direction ne consistent pas seulement, et pas non plus principalement, à remettre le personnel à sa place et à continuer à le charger.

Je mets également un grand point d’interrogation concernant la réduction des prestations sociales à l’AFD. Dans le contexte des réorganisations, des restructurations et de la numérisation, est-il vraiment nécessaire de commencer par réduire massivement les acquis sociaux? Juste parce que c’est de bon ton dans différents milieux politiques? À mon avis, il serait temps de freiner le changement structurel dans lequel l’administration douanière se débat. Et donc de donner au personnel au moins un peu de soutien et de sécurité par le biais des prestations sociales.

Ne perdons pas courage: luttons ensemble pour de bonnes conditions de travail et des prestations sociales à l’administration des douanes! Soutenez s’il vous plaît la section en participant aux réunions, pour que nous puissions faire entendre notre voix à tous les niveaux de la hiérarchie et avoir ainsi notre mot à dire.

J’aimerais conclure par une citation qui résume mes préoccupations:

«Le meilleur chef est celui dont les subordonnés disent après les avoir menés au but: ‚Nous avons réussi nous-mêmes‘». (Laotse, philosophe chinois et fondateur du taoïsme).

Roland Liebi, président de Garanto

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